Les Métallos appuient le Bloc afin de placer les travailleurs parmi les créanciers prioritaires

Les députés Monique Pauzé, Marilène Gill, Mario Beaulieu et Gabriel Ste-Marie rencontraient des représentants des métallos venus appuyer le Bloc québécois pour le dépôt d’une loi modifiant la loi sur la faillite et sur les arrangements avec les créanciers.

Actuellement la députée bloquiste, Marilène Gill, mène une bataille pour que les retraités ne voient plus leur pension coupée et leurs assurances collectives perdues lors de la faillite d’une entreprise. Actuellement, cette situation dramatique est possible parce que les lois canadiennes permettent que des personnes âgées qui ont travaillé toute leur vie pour s’assurer une retraite digne de ce nom soient réduites à la précarité pour des raisons dont elles ne sont pas les responsables.

Concrètement, le projet de loi permettrait aux retraités de devenir les premiers créanciers lors de la faillite d’une entreprise. «C’est un projet de loi bien construit, qui donne une chance aux retraités et aux anciens travailleurs de récupérer leur dû, sans pour autant empêcher une relance d’entreprise, lorsqu’il y a encore un espoir. Nous invitons tous les partis politiques à mettre de côté leurs différends pour adopter ensemble ce projet de loi qui vient protéger des gens qui ont travaillé toute leur vie contre la promesse d’une retraite décente, et parfois d’un régime d’assurance à la fin de leurs jours», a déjà fait valoir par le passé le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.

Les injustices vécues par les travailleuses et les travailleurs sont évidentes. Dans le cas de Nortel, Sears et Stelco, les cadres ont reçu plusieurs millions de dollars, alors que les travailleurs et les retraités ont perdu leurs avantages sociaux, leurs vacances et leurs indemnités de départ et de fin d’emploi.