Journal de bord – 30 mai – #Stockholm+50 : une #planète saine pour la prospérité de toutes et tous – notre responsabilité, notre chance.
« Visite du site Vartaverket. Je n’ai pas de mots pour décrire cette visite. C’est très grand comme endroit et seulement 10 personnes y travaillent. Cette ancienne centrale de production de chaleur et d’électricité qui jadis était alimentée au charbon fut transformée pour fonctionner grâce à la biomasse. Elle fournit ainsi l’électricité à toute la ville de Stockholm par de l’eau. L’eau chauffée circule dans toutes les demeures de la ville et revient à cette centrale pour être chauffée de nouveau et distribuée et ainsi de suite. C’est à peine imaginable. Cette centrale émet très peu d’émissions de GES et travaille actuellement sur un projet de Capture et stockage de carbone (CSC) qui devrait permettre de retirer environ 800 000 tonnes de CO2 de l’atmosphère.
« C’est très intéressant, mais la technologie de CSC n’est pas encore à point et coûte très cher. Pour cette raison, il est important que ce soit les compagnies qui investissent dans ce genre de projet pour leurs propres émissions. Rappelons que malheureusement, au Canada certaines compagnies pétrolières comptent utiliser la CSC pour aller chercher la dernière goutte de pétrole qu’il pourrait y avoir au fond d’un puits et elles réclament l’argent public. Inutile de dire qu’elles ont trouvé une oreille attentive auprès du gouvernement Trudeau. Dans le budget fédéral déposé en avril, c’est 2,4 milliards de dollars, donc encore des subventions à partir de l’argent public qui est donné aux pétrolières.
« L’argent public doit servir pour des technologies qui ont fait leurs preuves. » – Monique Pauzé, députée de Repentigny et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement.