Sommet de la Terre 2022: Guerre climatique et crise humanitaire

Journal de bord – 3 juin 2022 – #Stockholm+50 : une #planète saine pour la prospérité de toutes et tous – notre responsabilité, notre chance.

La crise humanitaire qui découle des changements climatiques est bel et bien commencée. Actuellement, en moyenne, près de 20 millions de personnes sont déjà forcées de quitter leurs foyers chaque année pour fuir des inondations, une sécheresse, la hausse du niveau de la mer, la désertification ou la dégradation environnementale, selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés. De 3,3 à 3,6 milliards d’êtres humains vivent déjà « dans des contextes très vulnérables » aux changements climatiques.

De plus, sur les 25 pays les plus touchés par les changements climatiques, 60% sont en conflit et aucune aide ne leur a été octroyée.  C’est révoltant.

Malheureusement, même si António Guterres, le secrétaire général des Nations-Unies nous met en garde en affirmant que « les vrais radicaux dangereux sont les pays qui continuent d’accroître leur production d’énergies fossiles », le pays pétrolier qu’est le Canada poursuit sa croisade pour extraire jusqu’à la dernière goutte de pétrole canadien.

Ne perdons jamais de vu que 136 villes côtières montrent que 400 millions d’habitants vivent dans une zone à risque d’inondations majeures. Les 2/3 des mégalopoles sont installées moins de 10 mètres au-dessus du niveau de la mer, tout comme les plaines agricoles qui les nourrissent. Les mégapoles de New York, Bangkok, Shanghai et Tokyo sont d’ailleurs de plus en plus exposées aux inondations.