J’écris aujourd’hui depuis Singapour, pays tropical dont l’histoire est incroyable. Longtemps considéré comme un pays du tiers monde, on le compare maintenant à la Suisse. En compagnie de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées, Carla Qualtrough, et de nombreux patrons d’entreprises, nous avons participé à une table ronde sur l’emploi.
Comme au Québec et au Canada, cet État insulaire n’échappe pas à la pénurie de main-d’œuvre. L’économie de Singapour repose donc en partie sur le travail de centaines de milliers d’ouvriers étrangers, mais le milieu des affaires souhaite convaincre la population de reprendre l’emploi même s’ils ont plus de 63 ans, ce qui est l’âge de la retraite là-bas.
Soulignons qu’il n’y a pas d’assurance-emploi à Singapour parce que c’est le plein emploi. Malheureusement, ce ne sera pas toujours le cas et sans filet social la pauvreté gagnera du terrain et avec elle, les tensions sociales.
Chaque secteur d’activités semble avoir un plan pour faire face aux changements à venir. Un comité a été formé où les travailleurs siègent avec les employeurs à la recherche de solution. Cela ressemble à la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) que nous avons au Québec et qui participe à l’élaboration de politiques, d’orientations stratégiques et de mesures gouvernementales dans les domaines de la main-d’œuvre et de l’emploi.
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