De passage dans la région de Québec, la députée Monique Pauzé en a profité pour rencontrer des représentants de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de Chaudière-Appalaches relativement au projet de loi C-392.
Ce fut pour elle, une excellente occasion de prendre le pouls des gens de Québec et de la Beauce qui sont confrontés à bon nombre de problématiques lorsque Ottawa intervient dans ses champs de compétence. Parmi les dossiers abordés par Mme Pauzé, James Allen, Sylvain Bourque, et Jean Lambert, on note celui de l’aérodrome de Neuville et celui du port de Québec.
La députée de Repentigny en a profité pour réaffirmer qu’on ne compte plus les projets d’aéroports, d’infrastructures de télécommunications, voire de pipelines, qui ont reçu l’aval d’Ottawa même s’ils se trouvaient en zone agricole protégée. Elle s’est aussi dite très consciente du fait que nos terres agricoles ne représentent que 4 % du territoire québécois et que ce joyau mérite d’être transmis à la génération suivante.
« Mon projet de loi pourrait être une solution aux inquiétudes soulevées par le président de l’UPA, Marcel Groleau, dans une lettre adressée aux parlementaires fédéraux le 15 juin dernier. Il mentionnait craindre que les projets réalisés via la future Banque de l’infrastructure du Canada se retrouvent à l’abri de nos lois et règlements. Il écrivait que » la non-application des lois provinciales à ces projets, telles que la LPTAA et la Loi sur la qualité de l’environnement, génère régulièrement des litiges importants. » Mon projet de loi peut, s’il est adopté, protéger les agriculteurs et les agricultrices qui se trouvent souvent au cœur des litiges avec le gouvernement fédéral », a souligné Mme Pauzé.
