Repentigny, le 12 décembre 2018 – « Au Bloc Québécois, notre session a été marquée par la réunification. Nous sommes de retour à dix et nous ne sommes pas trop de dix pour défendre les intérêts du Québec. Parce qu’à quarante, du côté des libéraux, ils semblent incapables d’écouter les revendications des Québécois. Ils semblent incapables de se tenir debout pour le Québec », a déclaré Monique Pauzé.
La députée de Repentigny a constaté dans son bilan de la session parlementaire que les libéraux fédéraux ignorent les Québécois. Le Bloc Québécois reproche au gouvernement Trudeau d’avoir abandonné les producteurs sous gestion de l’offre dans le libre-échange, puis de refuser de s’engager à les compenser pleinement pour leurs pertes. « Nous avons toutefois réussi un bon coup en obtenant une motion unanime de la Chambre pour exiger des indemnisations intégrales pour les pertes de nos producteurs dans les accords avec l’Amérique du Nord, l’Asie et l’Europe. Maintenant il faut que les bottines suivent les babines », a soulevé Mme Pauzé.
Le Bloc est seul à lutter contre les coupes dans l’indexation des transferts en santé, une décision qu’il juge dangereuse considérant le sous-financement du système public au Québec. En matière d’environnement, le Bloc soulève les contradictions des libéraux lorsqu’ils parlent de lutter contre les changements climatiques tout en achetant le pipeline Trans Mountain et en se proposant d’acheter des milliers de wagons-citernes pour l’Alberta. Le Bloc dénonce aussi l’absence d’investissement structurant pour assurer la survie à long terme du Chantier Davie et demande une commission d’enquête indépendante sur la tragédie ferroviaire de Lac-Mégantic.
Le bilan des libéraux en matière d’immigration et de migration a fait bondir la députée bloquiste. Le gouvernement Trudeau n’a toujours pas dédommagé le Québec pour les coûts liés aux demandeurs d’asile, un montant qui s’élève maintenant à près de 300 millions et les libéraux fédéraux se permettent de remettre en question les choix du Québec en immigration. Cette semaine, encore, en signant le Pacte de Marrakech, ils ont pris des engagements sur la scène internationale en matière de migrations sans consulter le Québec », a-t-elle déploré.
Au terme de la session, Monique Pauzé a constaté que lorsqu’il s’agit d’enjeux touchant le Québec, le Bloc est seul sur la glace au Parlement fédéral. « Nous sommes les seuls à penser que le Québec devrait pouvoir choisir son mode d’intégration des nouveaux arrivants. Nous sommes seuls à penser que nos lois sur l’environnement devraient s’appliquer à tout le monde, même au fédéral. Nous sommes les seuls à porter toutes les résolutions de l’Assemblée nationale à Ottawa. Et à l’élection de 2019, malgré les belles promesses de nos adversaires, nous serons encore les seuls à défendre le Québec d’abord et sans compromis ainsi qu’à promouvoir l’indépendance du Québec », a conclu Mme Pauzé.
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