Ottawa, le 9 novembre 2022 – Alors que notre système de santé craque de partout, le gouvernement fédéral s’obstine et refuse encore une fois de hausser sans condition les transferts en santé aux provinces et aux territoires. Le Bloc Québécois appuie de nouveau la demande urgente du Québec, des provinces et des territoires qui réclament unanimement que le fédéral rehausse de façon durable la part des coûts des soins de santé qu’il assume. Le Bloc réitère que ces transferts en santé sont nécessaires pour améliorer les services, désengorger les urgences et soutenir le personnel soignant.

« La demande du Québec et des provinces est claire et unanime : le gouvernement doit augmenter sa part du financement en santé à hauteur de 35%, soit 28 milliards par année, avec indexation, et ce, sans conditions. Les réseaux de soins ont été durement sollicités durant la pandémie et ont urgemment besoin de ressources. Il serait profondément choquant qu’Ottawa profite de la fragilisation des systèmes de santé du Québec et des provinces pour imposer des conditions à son financement et s’ingérer dans l’une de leurs compétences exclusives », précise la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé.

« L’argent des transferts n’est pas celui du fédéral. Il s’agit de la part d’impôt payée par les contribuables qui doit leur revenir sous forme de transferts, sans conditions. En retenant l’argent des Québécois et des Québécoises, ce sont les personnes ayant besoin de soins et les professionnels du réseau de la santé que le fédéral pénalise. Ça suffit. Ottawa doit assumer sa part de responsabilités, sans faire de chantage sur le dos d’un réseau affaibli par des années de sous-financement, c’est urgent », avise le porte-parole en matière de Santé, Luc Thériault.

Le Bloc Québécois maintient qu’un Sommet public sur la santé réunissant l’ensemble des premiers ministres et acteurs concernés doit être tenu dès que possible.