Repentigny, le 5 mars 2025 – En réponse à l’introduction des tarifs douaniers, entrés en vigueur hier sous l’initiative de l’administration Trump, la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, ainsi que le conseiller spécial en Environnement du Bloc Québécois, Patrick Bonin, ont souligné l’importance pour le Québec, le Canada, le Mexique et l’Europe de s’unir, tant sur le plan commercial que sécuritaire, afin de définir une stratégie commune face à leur ancien allié.
« Nous commençons à mieux comprendre la stratégie de Donald Trump : affaiblir ses principaux partenaires commerciaux, monopoliser l’attention des médias et de l’opinion publique, et tenter, le plus longtemps possible, d’attirer les entreprises et les sièges sociaux aux États-Unis avant que l’inflation, la chute des bourses ou la hausse des taux d’intérêt ne l’obligent à reculer. Il est crucial que le Québec, le Canada, le Mexique et l’Europe s’entendent pour contrer les manœuvres américaines. Nous devons agir rapidement : l’agriculture, l’aluminium, le bois ou encore la culture du Québec sont en première ligne. Ces secteurs sont des cibles évidentes pour le prédateur économique de la Maison-Blanche. Quelqu’un devra les défendre et parler au nom du Québec. Au Bloc, nous nous battrons pour nos industries, nos ressources, nos PME et nos emplois, ainsi que pour les retraités dont le pouvoir d’achat est de nouveau menacé », déclare Monique Pauzé.
« Nous réaffirmons notre engagement ferme à mettre de l’avant les priorités et les intérêts économiques uniques du Québec, qu’il s’agisse des négociations menées par le Canada, en Amérique ou à l’échelle internationale. Face aux tentatives d’intimidation de Donald Trump, la voix du Bloc Québécois se fera entendre avec force pour protéger les intérêts économiques du Québec. Il suffira que le Canada soit de bonne foi pour que nous collaborions pleinement. La crise est grave et il serait irresponsable de la minimiser. Cependant, nous considérons que cette situation représente une occasion de rattraper le retard dans les domaines de la résilience, de l’innovation et du verdissement de notre économie que nous aurions dû entamer il y a longtemps. Il en va de même pour notre capacité d’adaptation », souligne Patrick Bonin.
« D’ici là, nous devrons mettre en place un programme de prêts pour soutenir la liquidité des entreprises et veiller à ce que les secteurs spécifiques au Québec ne soient pas sacrifiés au profit de l’industrie automobile de l’Ontario ou des pétrolières de l’Ouest. Par ailleurs, il sera nécessaire de mesurer les revenus générés par les contre-tarifs et d’encourager Ottawa à adopter une réponse aussi rapide que celle du Québec », ont conclu Mme Pauzé et M. Bonin.