« Les libéraux sont arrogants et les conservateurs parlent des deux côtés de la bouche » – Monique Pauzé
Repentigny, le 8 décembre 2017 – Le projet de loi C-364, déposé par le Bloc Québécois, visant à rétablir le financement public des partis politiques a été débattu une seconde fois à la Chambre des communes le 7 décembre. Ce projet de loi implique également l’abaissement du plafond des dons aux formations politiques de 1 550 $ à 500 $.
Ce projet de loi, visant à réduire l’influence de l’argent et les retours d’ascenseur, a pu compter sur l’appui du NPD et du Parti vert du Canada. Chez les libéraux et les conservateurs, la réponse fut toute autre.
Les libéraux avaient la chance de montrer qu’ils se souciaient vraiment des problèmes de trafic d’influence qui salissent leur parti actuellement, a déclaré Mme Pauzé.
Leur réponse fût de nous envoyer un backbencher arrogant, David Graham, député de Laurentides-Labelle, utilisant le «bonjour/hi» en guise d’introduction. C’est de leur propre héritage dont il est question, puisque c’est Jean Chrétien qui avait mis de l’avant le financement public des partis, mais ils ont préféré manquer de respect envers ceux qui portent ce projet de loi. »
Du côté conservateur, on remarque un changement frappant dans le discours tenu par le député Scott Reid. Ce dernier considère le projet de loi C-364 comme étant une solution à un problème qui n’existe pas, une déclaration qui a fait bondir les députés bloquistes.
Les conservateurs ont passé la dernière année à critiquer les soirées de financement privées à 1 500 $ le billet de Justin Trudeau et son ministre des Finances, mais tout à coup, il n’y a plus de problème? C’est une bouffonnerie. Ils parlent des deux côtés de la bouche quand il est question d’éthique. C’est regrettable, parce que tous les partis sont perdants lorsque le lien de confiance entre la population et les élus se rompt », a conclu la députée de Repentigny.
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