Shawinigan et Repentigny, le 5 janvier 2021 – Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et la députée de Repentigny, Monique Pauzé constatent que la gestion par Ottawa des frontières et de l’espace aérien dans le contexte de la pandémie est déficiente.

Yves-François  Blanchet  précise  que  « non  seulement  le  gouvernement  de Justin Trudeau a manqué de leadership depuis mars et suscité une vive inquiétude au Québec, mais il n’était pas du tout préparé à livrer les vaccins en quantité suffisante et en temps opportun. Il a réagi trop tard lors de l’apparition de la mutation du coronavirus au Royaume-Uni et n’a pas exercé avec l’urgence et la rigueur nécessaires les contrôles auprès des voyageurs. Qui plus est, malgré la volonté louable de remédier à la situation, le premier ministre hésite à régler tout de suite et clairement le grave problème de la prime au voyage de 1 000 $ qui découle de la loi C-4 adoptée en septembre. »

Monique Pauzé salue, elle aussi, la décision du gouvernement de remédier au problème de la prime au voyage de 1000$ : « La façon la plus rapide et efficace de procéder est un court amendement législatif à la loi C-4 qui réserve la prestation (PCMRE) uniquement en cas des déplacements essentiels. Cela exclut évidemment les vacances! Si le gouvernement choisit cette voix, le Bloc Québécois est convaincu que le NPD et les conservateurs accepteront de procéder rapidement. Pour ce faire, le gouvernement doit rappeler le parlement. »

La députée de Repentigny précise que le rappel du Parlement peut se faire avec moins de 50 députés présents afin d’adopter une motion sur les procédures pour une durée de 24 heures et ensuite voter une loi modifiant C-4 comme les Québécois et les Canadiens l’exigent. « Je n’imagine pas que quiconque voudra profiter de la situation pour soutirer des gains partisans », ajoute-t-elle.

Yves-François Blanchet affirme que cette solution dispose de la prime au voyage de 1000 $, qu’elle évite un règlement unilatéral du gouvernement sans consulter les oppositions, ou encore de pelleter vers l’avant la solution jusqu’au moment des impôts à la fin avril.

Le chef du Bloc Québécois ajoute qu’il y aura d’autres gestes à poser : « Il faut qu’Ottawa, comme les États-Unis et l’Europe, impose le remboursement des billets à des compagnies aériennes qu’il s’apprête à aider généreusement. Il est inacceptable que des gens qui ont acheté de bonne foi un voyage pour leur famille, avant même la pandémie, se fassent dire de renoncer au voyage et à l’argent! Il faut aussi que le gouvernement redonne confiance aux Québécois et aux Canadiens en resserrant les directives aux frontières aériennes comme terrestres pour ne permettre que le commerce et les déplacements essentiels. Il doit aussi, comme les experts le suggèrent, demander des tests au départ et à l’arrivée, et superviser lui-même de façon étroite les quarantaines.

Dans ce contexte, les élus du Bloc Québécois assurent Messieurs Trudeau et Rodriguez d’une collaboration sincère parce que c’est sans aucun doute ce que les Québécois attendent de leurs élus.