Repentigny, le 12 novembre 2021 – La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, souhaite mettre un terme aux injustices que subissent des milliers d’aînés au Québec et au Canada. Pour ce faire, le Bloc Québécois a de nouveau interpellé la ministre fédérale des Aînés et la ministre des Finances.
Dans une lettre adressée à la nouvelle ministre des Aînés, Kamal Khera, et la ministre des Finances, Chrystia Freeland, la formation indépendantiste demande une correction immédiate du calcul du Supplément de revenu garanti (SRG) et de la Prestation canadienne d’urgence (PCU). En effet, nombreux sont les aînés qui ont vu leur SRG être amputé depuis juillet parce qu’ils ont reçu des paiements de la PCU au cours de la dernière année.
« Les aînés sont traités de façon arbitraire et le gouvernement Trudeau est au fait de cette situation depuis le mois d’août, moment où le Bloc Québécois l’a porté à son attention, affirme Monique Pauzé. Nous sommes rendu en novembre, trois mois ont passés. Encore une fois, les aînés sont victimes de l’immobilisme du gouvernement. »
« Nous croyons que le gouvernement fédéral devrait considérer les prestations de la PCU comme un revenu d’emploi ou de travail indépendant afin d’en minimiser l’impact sur la capacité des aînés à vivre dignement », propose Mme Pauzé. « Il faut aussi savoir que tous les aînés ne reçoivent pas le même traitement. Présentement, seuls les aînés qui ont reçu des prestations via Service Canada peuvent faire une demande de révision de leur SRG. La PCU devrait être traitée de la même façon pour tous aux fins de calcul du SRG. »
« Cette situation déplorable met également en lumière l’importance d’augmenter la pension de la Sécurité de la vieillesse pour tous les aînés afin de leur garantir un montant minimum mensuel suffisant. Les aînés ont demandé des prestations de PCU parce qu’ils répondaient aux critères établis. Alors que les effets de la COVID continuent de se faire sentir notamment sur les prix des aliments, le gouvernement libéral pénalise et appauvrit injustement des milliers personnes âgées », déplore Monique Pauzé. « Nous ne lâcherons pas prise tant que nos aînés ne seront pas traités équitablement par Ottawa », conclut-elle.