Repentigny, le 3 mars 2020 – La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, mène actuellement une consultation auprès des municipalités de sa circonscription sur les modifications que le gouvernement du Canada a apporté aux critères du Fonds de la Taxe sur l’essence et la contribution du Québec (TECQ).

En effet, les nouveaux critères adoptés pour le fédéral ont pour effet de retirer des infrastructures telles que les hôtels de ville, les casernes de pompiers, les garages municipaux et les entrepôts des projets admissibles.

« La TECQ est un des seuls programmes où l’argent du fédéral est géré en collaboration avec Québec et les municipalités. Il s’agissait d’un rare programme fédéral touchant les infrastructures qui fonctionnait bien et je m’explique mal pourquoi les libéraux l’ont modifié d’autant plus que sans ce financement, il sera complexe pour les collectivités d’arriver à maintenir des milieux de vie intéressants. Ce fait est particulièrement criant pour les petites municipalités » soutient Mme Pauzé.

Il est à noter que dans les plus petites municipalités, les infrastructures proscrites constituent souvent la majorité des bâtiments de la municipalité et qu’il n’est donc pas vraiment possible comme dans les plus grosses villes de réallouer des sommes entre différents projets pour profiter des sommes de la TECQ.

« Je m’affaire maintenant, avec mes autres collègues du Bloc Québécois, à recueillir les témoignages des municipalités sur la façon dont elles ont été ou seront affectées par les nouveaux critères fédéraux imposés au Fonds de la taxe sur l’essence. Les témoignages et peut-être même des résolutions des conseils municipaux nous permettront de documenter la situation et de mettre de la pression sur Catherine McKenna, la ministre de l’Infrastructure, afin de revoir ces critères restrictifs » conclut Monique Pauzé.