Depuis quelques semaines, le prix de l’essence au Québec avoisine les 1,50$. Au train où vont les choses, on pourrait se retrouver à payer deux dollars pour le litre d’ordinaire dès cet été et ce n’est pas Ottawa qui va s’en plaindre.
Dès que vous mettez de l’essence, vous payez une taxe d’accise de 10 cents en plus de la TPS. Une augmentation d’un dollar, c’est 5 cents dans les coffres de l’État fédéral en plus de millions de dollars pour les pétrolières.
L’augmentation du prix de l’essence ne fait pas que des mécontents. Mais le consommateur, lui qui utilise sa voiture est pénalisé. Pire, les produits à la consommation qu’on retrouve dans nos épiceries augmentent aussi puisque leur transport est plus coûteux. Quand on augmente l’essence de façon effrénée, nous en payons tous le prix, qu’on soit automobiliste ou pas.
Le gouvernement fédéral a le pouvoir d’exiger du Bureau de la concurrence qu’il enquête sur le cartel du prix de ’essence. Il a le pouvoir, s’il le souhaite, de plafonner le pourcentage de bénéfice. Il peut agir s’il en a envie. Mais, voyez-vous, il n’en a pas envie du tout. Les pétrolières s’enrichissent, l’Alberta se réjouit, les coffres de l’État fédéral se remplissent, alors pourquoi changer quoi que ce soit? Tout va bien au royaume du Canada.
Les gens de Repentigny méritent mieux qu’un gouvernement plus préoccupé par les intérêts des pétrolières que par ceux du vrai monde, c’est pourquoi nous avons demandé une enquête à ce sujet.