Vote sur le projet de loi C-238 du Bloc Québécois :
Ottawa, le 28 septembre 2022 – Le Bloc Québécois invite tous les partis à voter aujourd’hui en faveur de son projet de loi sur la protection de la langue française. Il s’agit là d’un « test d’appui » du véritable intérêt des députés fédéraux à lutter contre le déclin du français. Alors que les statistiques confirment le recul marqué de notre unique langue officielle, Monique Pauzé réitère l’urgence d’adopter des mesures concrètes pour soutenir et promouvoir l’usage du français au Québec.
Pour freiner l’effritement de la langue française, le projet de loi du Bloc Québécois propose d’agir sur deux fronts déterminants : la connaissance suffisante du français pour les personnes vivant au Québec et souhaitant obtenir leur nationalité et l’obligation, pour les entreprises fédérales qui exercent leur activité sur le territoire québécois, d’appliquer la Charte de la langue française.
« Au Québec, c’est en français que l’on devient citoyen. Pour une nouvelle ou un nouveau Québécois, avoir une connaissance suffisante de notre unique langue officielle, c’est s’offrir les moyens de participer activement à la communauté et de s’y épanouir. Le français est la clé pour contribuer à notre culture », mentionne Monique Pauzé.
« Le français est la seule langue officielle et commune au Québec. Que les entreprises fédérales doivent respecter la Charte de la langue française chez nous, ça relève de l’évidence. Air Canada et le Canadien National nous ont encore récemment fourni des exemples de situations où le français a été traité comme une langue de seconde zone, voire complètement ignoré. Il est urgent de remettre les pendules à l’heure en assujettissant clairement les entreprises fédérales à la loi 101 et c’est ce que vise notre projet de loi », affirme la députée bloquiste.
« Si les députés de la Chambre des communes aiment suffisamment le français et s’inquiètent de son avenir, ils n’ont pas le choix de voter en faveur de notre projet de loi. Dans le cas contraire, les Québécoises et les Québécois auront le juste portrait des prétentions fédérales sur la protection du français et pourront en tirer leurs propres conclusions », conclut Monique Pauzé.