L’environnement, la question de l’urne? Pourquoi pas? Et pourquoi ne pas le voir dans un sens très large? Concilier la création de richesse et l’environnement, une priorité pour le Bloc Québécois!
Comme le dit Antonio Antonio Gutiérrez, secrétaire général de l’ONU, en ce moment on utilise l’argent de nos taxes pour subventionner la formation d’ouragans, la fonte des glaciers, l’expansion des zones désertiques, tuer les coraux, bref en un mot on prend notre argent pour détruire la planète.
Cette destruction de l’environnement, elle nous coûte cher, très cher. Elle a des conséquences sur nos finances (Ce sont plus de 500 milliards en subventions de toute sorte qui sont versées aux compagnies pétrolières annuellement sans compter l’augmentation de nos primes d’assurances ou encore la dégradation de nos infrastructures). Cette destruction a aussi des conséquences sur notre santé. En 2015, 9 millions de personnes sont mortes prématurément de maladies liées à la pollution dans le monde. L’été dernier au Québec 86 personnes ont perdu la vie lors de la canicule et les médecins s’entendent pour dire que cela n’aurait jamais dû arriver.
La destruction de l’environnement, c’est aussi la destruction des systèmes vivants qui nous supportent, la destruction de la vie sur terre y compris celle des humains. La question de l’environnement ne peut plus faire l’objet de compromis politique.
Vous savez, le Québec et le Canada, ce n’est pas la même chose.
Ils fabriquent des autos; on fabrique des trains, des tramways et des autobus.
Chaque Canadien émet deux fois et demie plus de gaz à effet de serre (GES) qu’un Québécois. Un Albertain, ça pollue comme sept Québécois.
Ils s’enrichissent en exploitant le pétrole le plus sale de la planète; on s’enrichit avec nos énergies renouvelables.
Même le système financier de Toronto vit du pétrole; le dollar canadien est un pétrodollar.
Ça commence à faire beaucoup de groupes d’intérêt qui s’opposent à une vraie transition énergétique.
Les politiciens canadiens sont obligés de faire des compromis, même des compromissions. Ils veulent plaire au plus grand nombre, mais l’environnement, ça ne se négocie pas. Or, lorsque c’est un parti politique canadien, qu’il soit vert, rouge, bleu ou orange, ils veulent négocier.
Dénoncer l’exploitation des sables bitumineux sans compromis? Seul le Bloc peut le faire.
Réclamer une sortie des énergies fossiles sans compromis? Seul le Bloc peut le faire.
Dénoncer toute tentative de ramener le projet Énergie Est sans compromis ? Seul le Bloc peut le faire.
Au cours des 4 dernières années c’est le Bloc québécois qui a lancé une pétition contre Énergie Est.
Au nom du Bloc, j’ai déposé une loi pour donner au Québec le pouvoir de bloquer les pipelines en territoire québécois. Pas besoin de vous dire que personne n’autre ne pouvait aller jusque-là.
Au cours des 4 dernières années, et même avant seul le Bloc québécois a alerté le public au fait que gouvernement Trudeau a versé 50 millions $ en subventions à l’industrie pétrolière, à même un fonds vert destiné au développement de technologies propres.
Au cours des 4 dernières années, seul le Bloc québécois a déposé un mémoire pour dénoncer un site de déchets nucléaires à Chalk River, à côté de la rivière des Outaouais et les conséquences possibles sur un écoulement dans cette rivière qui alimente plus d’un million de citoyens en eau potable.
Au cours des 4 dernières années, seul le Bloc québécois est intervenu pour réclamer la fin des pesticides tueurs d’abeilles qui sont nécessaires à la survie de la biodiversité et des systèmes qui nous supportent.
Au cours des 4 dernières années, c’est le Bloc québécois qui a initié une pétition et est intervenu à plusieurs reprises en Chambre pour réclamer une commission d’enquête publique sur la tragédie de Mégantic afin de faire la lumière sur les vrais responsables de ce drame.
Au cours des 4 dernières années, c’est le Bloc québécois qui s’est levé en Chambre pour demander que le Québec ait sa juste part des sommes allouées par le fédéral pour combattre la tordeuse d’épinettes.
Au cours des 4 dernières années, le Bloc québécois a aussi écrit pour demander des mesures contre l’érosion des berges sur le Saint-Laurent.
Depuis des dizaines d’années, le Bloc québécois réclame l’étiquetage obligatoire des OGM.
Les partis canadiens, qu’ils soient vert, rouge, bleu ou orange contournent ces problèmes, tergiversent sur la plupart de ceux-ci ou encore les ignorent parce que certains ne touchent que le Québec.
Les partis canadiens, qu’ils soient vert, rouge, bleu ou orange le font parce qu’ils doivent chercher les compromis dans tout le melting pot canadien. Vous aurez compris que le Québec est très différent du Canada.
Alors, la question de l’environnement, la question de l’urne ? Pour les Québécoises et les Québécois, la question de l’urne sera de choisir entre le modèle québécois versus le modèle canadien. On voulait un pays pour des questions politiques, linguistiques, culturelles, on veut maintenant aussi un pays pour des questions environnementales.
Aux élections de 2019, la seule couleur de l’environnement, c’est le bleu azur du Bloc Québécois.
Plus vert que vert? C’est le bleu azur du Bloc québécois.