Repentigny, le 26 février  2020 – À la lumière du prolongement inquiétant  des blocus ferroviaires, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Monique Pauzé, députée de Repentigny constatent l’échec du gouvernement Trudeau et le fait que le Québec est otage d’une crise amorcée au Canada.

« Malgré un héritage constructif « de nation à nations » existant entre le Québec et les Premières Nations, force est de constater que les Québécois et Québécoises sont aujourd’hui otage d’une crise qui ne les concerne pas. Une voie ferrée située à Kahnawake est obstruée par des militants de la communauté mohawk se disant solidaire avec la nation wet’suwet’en de Colombie-Britannique. C’est l’économie québécoise qui s’en trouve affectée ! », a déclaré Monique Pauzé.

« Justin Trudeau a-t-il oublié que la relation entre le Canada et les Premières nations, ainsi que le transport ferroviaire et la GRC, sont de juridiction fédérale ? Par l’inaction dont il a fait preuve en avouant que la nation wet’suwet’en ne le reconnaissait pas comme interlocuteur, il prolonge une crise dont les Québécois n’ont pas à faire les frais », a ajouté Monsieur Blanchet.

Voici, en rappel, les propositions du Bloc Québécois pour sortir de la crise :

  • Sortie réelle de la GRC du territoire wet’suwet’en ;
  • Obtention d’un arrêt des travaux du gazoduc Coastal Gas Link ;
  • Création d’une table de discussion durable ayant pour mandat de résoudre les enjeux territoriaux qui opposent les institutions de la nation wet’suwet’en et celles du Canada;
  • Nomination d’un médiateur, considérant l’échec de Justin Trudeau comme Premier ministre.

Ce plan, en plus de permettre immédiatement la levée des barricades, offre au Québec la meilleure chance d’éviter le recours à la force pour rétablir la circulation ferroviaire et libérer les otages économiques.

« Nous sommes en droit de demander si l’État québécois aurait eu une lecture différente de la réalité intérieure d’une nation autochtone exaspérée au point de perdre tout contrôle. C’est du Québec que semblent émaner les pistes de solutions les plus crédibles. Il y a de quoi réfléchir », a conclu le chef du Bloc Québécois.