Repentigny, le 3 février 2017 – « Après le tragique attentat de Québec, plus que jamais nous devons apaiser les tensions et dénoncer ceux qui essaient de les attiser. Ces propos sont incendiaires et manquent franchement de décence dans le contexte. Alors que nous réalisons l’importance de dénoncer fermement les discours haineux, le Parlement canadien a fait le mauvais choix en refusant de condamner ceux-ci », a déploré la députée bloquiste de Repentigny, Monique Pauzé.

Dans le Washington Post du 1er février dernier, le chroniqueur canadien J.J. McCullough publiait un texte dans lequel il affirme que le Québec est une société qui, de par sa culture unique, «produit une foule de fous, enclins à des massacres publics ». Il y dépeint les Québécois comme étant « antisémites », « bigots », « profascistes », et le Québec comme étant « inhospitalier », « arrogant » et « visiblement plus raciste que la norme canadienne ».

Le Bloc Québécois a demandé le consentement unanime des partis fédéraux pour déposer une motion affirmant « que cette Chambre condamne sans réserve les propos haineux tenus à l’encontre du peuple québécois par un chroniqueur de Vancouver dans le Washington Post le 1er février dernier et presse le gouvernement de défendre la réputation du Québec sur la scène internationale ».

Des voix se sont élevées en défaveur de cette motion, notamment au sein des troupes conservatrices.

« Ce sont des propos dangereux qui, de plus, sont publiés dans un quotidien majeur. Les Québécois s’attendent à ce que le gouvernement fédéral les défende lorsque des individus indignes de la tribune qui leur est offerte ternissent notre nom à la face du monde. Les autres partis ont manqué une belle occasion de faire preuve d’un peu de hauteur », a conclu Mme Pauzé.

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