Repentigny, le 3 octobre 2019 –  Si la députée sortante de Repentigny, Monique Pauzé, est fière des millions de dollars qui ont été octroyés aux entreprises, municipalités et aux organismes de Repentigny au cours de son mandat,  elle mise non seulement sur les nombreux programmes gouvernementaux existants pour stimuler l’économie, mais aussi sur une stratégie de protection des fleurons.

«  Nous avons eu des investissements majeurs dans la circonscription, on peut penser au 3,1 millions $ pour la construction du Théâtre Alphonse-Desjardins, au million remis Comptoir Agricole Ste-Anne à Le Gardeur, au 750 000$ à la fromagerie Champêtre et j’en passe. À cet effet, je veux saluer le travail extraordinaire de la SADC, mais cela ne doit pas nous faire perdre de vue le piètre bilan du gouvernement fédéral en matière de protection des fleurons québécois. »

« Depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau, toute l’activité de Bombardier dans le secteur des avions commerciaux est passée entre les mains d’Airbus et de Mitsubishi. RONA a été avalé par le géant américain Lowe’s. Les restaurants St-Hubert sont devenus Ontariens. Et voilà qu’Air Transat pourrait être achetée par Air Canada, une entreprise qui se moque des francophones et qui prend ses décisions depuis Toronto. Tout cela sans la moindre intervention du gouvernement Trudeau et avec pour complice le silence assourdissant des conservateurs. Le Québec a grand besoin de faire élire des nationalistes économiques à Ottawa pour éviter que le Québec soit dépossédé de ses fleurons », poursuit la bloquiste qui brigue un second mandat.

Monique Pauzé présente donc une stratégie de protection des fleurons visant à soutenir l’économie québécoise, prévenir les prises de contrôle étrangères ainsi qu’à préserver au Québec les emplois et l’expertise québécoise :

  • Mettre en place une stratégie de l’aéronautique, véritable pilier de l’économie québécoise ;
  • Exiger d’Ottawa une utilisation plus active de la Loi sur Investissement Canada pour éviter les prises de contrôle étrangères de fleurons québécois et, au minimum, imposer comme condition le maintien des emplois au Québec ;
  • Entreprendre des négociations avec Québec en vue de modifier la Loi sur les sociétés par actions pour mieux protéger les entreprises contre les prises de contrôle ;
  • Mettre fin au projet nocif de commission pancanadienne des valeurs mobilières ;
  • Favoriser la relève dans les PME en mettant fin aux règles fiscales qui défavorisent le transfert des entreprises à la génération suivante ;
  • Mettre en place des mesures d’accompagnement pour les « startups » technologiques, notamment un fonds de capital patient pour aider les entrepreneurs à développer leur entreprise au Québec plutôt que vendre leur brevet ;
  • Créer un fonds d’investissement pour les secteurs de pointe, par exemple les technologies vertes, le multimédia, le transport avancé et l’aérospatiale.

« Le 21 octobre, j’invite les Québécoises et les Québécois à élire un maximum de nationalistes économiques du Bloc pour mettre fin à ce démantèlement de l’économie québécoise cautionné par Ottawa », a conclu Monique Pauzé.