Repentigny, le 9 octobre 2019 – Monique Pauzé, députée sortante du Bloc Québécois dans Repentigny, s’est engagée à ce que sa formation politique dépose à nouveau un projet de loi pour faire appliquer la loi 101 aux entreprises sous compétence fédérale sur le territoire québécois pour que tous les Québécois et les Québécoises puissent travailler en français.
Tous les Québécois et les Québécoises doivent pouvoir travailler dans leur langue commune, le français. Ce qui est vrai pour l’ensemble de la population l’est aussi pour les gens qui travaillent dans les banques, dans les aéroports et dans toutes les sociétés sous compétence fédérale. Il ne devrait pas y avoir deux types de normes du travail au Québec et nous nous engageons à poursuivre notre travail pour que les meilleures s’appliquent, celles du Québec, a déclaré Monique Pauzé.
Le Bloc Québécois a déposé au cours du dernier mandat le projet de loi C-420, qui avait notamment pour effet de faire appliquer la loi 101 aux entreprises sous compétence fédérale. Les libéraux et les conservateurs ont voté contre. Dans les débats, les porte-paroles conservateurs n’ont pas justifié leur opposition à l’application de la loi 101 aux entreprises de compétence fédérale au Québec. Quant aux libéraux, leur position a très clairement été expliquée le 30 janvier dernier par Anthony Housefather, député de Mont-Royal, trois fois plutôt qu’une : « quelle honte ! »
Tout le monde au Québec s’entend pour dire que notre langue commune, c’est le français, a conclu Monique Pauzé. Mais ça demeure très controversé à la Chambre des communes. Chaque fois que le Bloc a voulu promouvoir ou protéger davantage notre langue au Parlement canadien, nous nous sommes fait dire que c’était une honte ou que nous étions racistes. Le Québec est mal servi par des élus siégeant au sein de partis pour qui ce qui distingue le Québec doit être amenuisé plutôt que célébré. Il est temps que nous nous redonnions une voix forte à Ottawa, une voix qui parle français parce que la langue française ne nous divise pas, elle nous unit!
Rappelons que l’application de la loi 101 aux entreprises sous compétence fédérale au Québec était une des demandes du premier ministre François Legault lorsqu’il a écrit aux chefs de partis fédéraux.