« C’est ça, être traité en citoyen de seconde classe » – Monique Pauzé
Repentigny, le 9 janvier 2017 – « Quand deux francophones ne peuvent même pas se parler en français entre eux dans une conversation privée, ça en dit long sur la place que le Canada veut bien nous accorder. J’ose à peine imaginer le scandale si c’était la langue anglaise qui était bannie. Encore en 2017, il y a supposément deux langues officielles au Canada, mais il y en a une qu’il faut laisser derrière à la maison, il y en a une qui n’a pas sa place dans une organisation qui a la prétention d’être pancanadienne. C’est ça, être traité en citoyen de seconde classe », s’est indignée la députée de Repentigny, Monique Pauzé.
Mme Pauzé a vivement réagi aux propos du jeune hockeyeur Julien Gauthier, qui affirmait à TVA que le français était proscrit au sein de l’équipe canadienne de hockey lors du Championnat mondial junior 2017. L’équipe comptait sur une forte délégation de Québécois tant au niveau des joueurs que de la direction.
« Après 150 ans d’un Canada prétendument bilingue, les francophones doivent encore marcher sur la peinture s’ils espèrent qu’on leur permette de faire leur place. Cela démontre tout l’intérêt d’avoir des équipes du Québec dans les tournois internationaux de sport. Somme toute, à moins d’une refonte majeure de la politique linguistique canadienne, ce qui est hautement improbable, l’indépendance est la seule solution pour que les Québécois puissent vivre et s’épanouir dans leur langue comme un peuple normal », a ajouté Mario Beaulieu, porte-parole du Bloc Québécois en matière de langues officielles.
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