Repentigny, le 21 septembre 2019 – Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, et Monique Pauzé, députée sortante de Repentigny, ont annoncé que le parti souhaite ressusciter le programme ÉcoÉNERGIE pour la rénovation résidentielle, en y ajoutant un volet pour les bâtiments commerciaux.

« Nous ne sommes pas surpris que les conservateurs aient aboli ce programme vu leur aversion évidente pour tout ce qui est écologique. Mais nous sommes déçus que les libéraux n’aient pas renouvelé ÉcoÉNERGIE. C’est un programme populaire qui a permis à des centaines de milliers de ménages de rénover à moindre coût, puis d’épargner sur leurs factures d’énergie. Le Bloc Québécois va faire pression pour le retour d’ÉcoÉNERGIE, qui profite autant aux familles qu’à la lutte aux changements climatiques », a déclaré Yves-François Blanchet.

Le programme ÉcoÉNERGIE était conçu pour aider les propriétaires à rénover de manière à réduire leur consommation énergétique. Le remplacement de portes, fenêtres, systèmes de chauffage et de climatisation, l’isolation ainsi que les équipements d’eau chaude et de conservations de l’eau étaient couverts. Pour profiter de ce programme, les propriétaires devaient faire évaluer leurs projets par un conseiller en efficacité énergétique accrédité avant et après les travaux.

De 2007 jusqu’à son arrêt par les conservateurs en 2012, ÉcoÉNERGIE a profité à 640 000 propriétaires, qui ont reçu une subvention moyenne de 1 400 $ et qui ont par la suite épargné 400 millions $ dans leurs factures d’énergie.

Le Bloc Québécois souhaite le retour du programme avec les mêmes conditions d’admissibilité, mais en ajoutant un volet pour les bâtiments commerciaux. Le parti estime à 400 millions $

annuellement sa version améliorée d’ÉcoÉNERGIE. Les propriétaires auraient droit à :

  • Un maximum de 5 000 $ pour améliorer l’efficacité énergétique de leur maison ;
  • Un maximum de 5 000 $ par logement pour les immeubles à logements multiples ;
  • Des incitatifs fiscaux pour l’installation d’un système de chauffage propre pour les bâtiments commerciaux et industriels afin de sortir du mazout ;
  • Dans le secteur agricole, 15 000 $ pour la géothermie.

« Ce programme est une autre démonstration d’à quel point la lutte aux changements climatiques, c’est payant pour les Québécoises et les Québécois. C’est à la fois une manière de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et nos factures mensuelles. C’est populaire et ça a fait ses preuves. Pourquoi alors s’en passer ? », a conclu Monique Pauzé, députée sortante de Repentigny.