Repentigny, le 3 mars 2021 – Le Bloc Québécois présentait aujourd’hui les demandes du parti au terme d’une consultation virtuelle qui les a menés aux quatre coins du Québec pour s’entretenir avec des représentants de plusieurs secteurs économiques. Pour la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, ce budget doit être celui de la fin de pandémie, mais surtout celui de la relance des activités économiques au Québec, dont nos entreprises locales, véritables reflets de nos communautés.

D’entrée de jeu, le chef du Bloc, Yves-François Blanchet a réitéré que la formation indépendantiste ne pourra donner son soutien au budget si le traitement réservé aux aînés et les transferts en santé ne sont pas considérés dans le premier budget Freeland : « Ce sont des demandes que notre formation politique porte avec insistance et avec l’appui du Québec : nous réclamons une hausse de 110$ par mois  pour les aînés dont le pouvoir d’achat ne cesse de reculer. Nous demandons également que la participation fédérale dans les coûts du système de santé soit portée à 35%, et ce, immédiatement et sans condition, comme le réclament Québec et les provinces. Ce sont nos conditions, elles sont connues depuis la campagne de 2019 et nous les avons répétées lors de la publication de notre plan de relance. »

Pour Monique Pauzé, porte-parole en matière d’environnement, ce prochain budget est une opportunité que le gouvernement doit saisir pour véritablement effectuer un virage vert.

« Alors que l’économie canadienne peine à sortir du 20e siècle pétrolier, le Québec a tout pour tirer son épingle du jeu, insiste la députée de Repentigny. Le Québec est taillé sur mesure pour le monde de l’après-crise. Il est temps d’éliminer notre dépendance au pétrole, d’utiliser notre électricité dans nos transports, de transformer davantage les ressources renouvelables de nos forêts, nous pourrions même, avec notre expertise, tenter de développer un avion carboneutre. La conciliation entre économie et écologie n’est pas une contrainte : elle est une opportunité de création de richesse qui pourrait même bénéficier aux provinces pétrolières, car il n’est pas viable d’entreprendre une vraie transition sans penser aux travailleurs. »

Mme Pauzé dont une bonne partie de la circonscription est agricole rappelle aussi que plusieurs secteurs agricoles sous gestion de l’offre ne sont pas couverts par les compensations du gouvernement Trudeau et que rien n’a encore été annoncé en réponse aux pertes encourues par les producteurs suite à la signature de l’ACEUM. Elle s’inquiète aussi de la transmission d’une génération à la suivante des entreprises agricoles au détriment d’une relève abandonnée par le fédéral. Elle s’affaire donc avec son collègue Yves Perron à faire accepter le projet de loi C-216 par les partis d’opposition afin d’éviter qu’il n’y ait d’autres brèches dans la gestion de l’offre.

Enfin, M. Blanchet et Mme Pauzé affirment que le prochain budget comporte de nombreux défis. Il doit, entre autres, aider nos aînés, notre système de santé, nos petites et moyennes entreprises ainsi que de nombreux autres secteurs à se relever. « Les milliards que le gouvernement a prévus pour la relance doivent aider le Québec à tabler sur ses forces évidentes. Nous ne pensons pas qu’il faille toujours dépenser plus, mais qu’il faut dépenser mieux. C’est ce que le Québec nous a dit pendant nos consultations et ce sont ces attentes que nous transmettons au gouvernement. Parce que c’est cela, être fiables et fiers », a conclu Monique Pauzé.

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