Repentigny, le 30 avril 2018 – La députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, est fière d’annoncer l’investissement d’une somme de 787 787 $ qui permettra la création de 259 emplois pour les jeunes de la circonscription de Repentigny.
« Quand on est jeune, l’été rime souvent avec vacances, mais plus les jeunes vieillissent, plus ils réalisent qu’ils devront bientôt faire leur entrée sur le marché du travail. Certains y sont bien préparés, mais pour d’autres trouver un emploi dans leur domaine d’étude alors qu’ils n’ont aucune expérience représente tout un défi, a expliqué la députée du Groupe parlementaire québécois. Grâce au programme Emplois d’été, de nombreux organismes qui n’en auraient pas eu les moyens autrement pourront offrir aux jeunes l’opportunité d’acquérir des expériences de travail significatives en vue de leur carrière future. Du même coup, les sommes que nous octroyons aujourd’hui contribuent au développement économique et social de nos municipalités et de notre région. »
Rappelons que l’initiative Emplois d’été Canada (EEC) accorde du financement à des organismes sans but lucratif, des employeurs du secteur public ainsi qu’à des petites entreprises du secteur privé afin qu’ils créent des possibilités d’emplois d’été pour les jeunes âgés de 15 à 30 ans qui étudient à temps plein.
Les impacts dans la collectivité
Au Service d’aide à la famille immigrante (SAFIMA)
« La subvention que le SAFIMA reçoit dans le cadre des Emplois d’été lui permet d’organiser annuellement un camp de jour qui est une véritable opportunité pour consolider l’apprentissage de la langue française chez les enfants issus de l’immigration. Il permet également aux jeunes de se familiariser avec les ressources de leur nouveau milieu de vie qui sont souvent méconnues d’eux.
Plusieurs enfants issus de l’immigration n’ont pas nécessairement fréquenté les milieux éducatifs québécois avant leur entrée à l’école, qu’il s’agisse des Centres de la petite enfance (CPE) ou encore même la maternelle.
Certains jeunes font donc leur entrée à l’école primaire en n’ayant pas forcément les mêmes acquis que les enfants qui sont nés ici. Il faut savoir que le parent ainsi que tous les membres de la famille se sentent désorientés face aux changements qu’impose l’immigration.
À travers la réalisation de ce projet, nous aimerions consolider l’intégration de ces jeunes à leur communauté et leur permettre de socialiser. En période estivale, les jeunes immigrants, loin du cadre scolaire, se retrouvent, souvent en proie à l’exclusion sociale, isolés et sans réseau, en raison du manque de proximité aux services, des coûts reliés au transport en commun et aux activités, ainsi que la méconnaissance des services disponibles. » — Amel Haroud, coordonnatrice du SAFIMA.
Aux Amis de la Déficience Intellectuelle Rive-Nord
« Grâce au programme d’Emploi d’été, nous sommes en mesure d’offrir une programmation d’activités valorisantes à caractère occupationnel à plus de 130 personnes qui autrement auraient peu ou pas d’occupation durant l’été. Vous n’êtes pas sans savoir que la majorité des personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle n’ont pas d’emploi et qu’ils sont prestataires de la solidarité sociale. Qu’est-ce qui nous définit socialement dans la société? Nos actions, nos choix, notre statut matrimonial, notre emploi… Mais quand une personne n’a pas d’emploi, souvent pas de conjoint, qu’elle vit chez son parent vieillissant ou dans une ressource d’hébergement et que les portes ne lui sont pas toujours ouvertes pour une intégration à part entière, elle vivra beaucoup d’isolement, de sentiments d’incompétence, de rejet, d’un manque d’estime de soi…
Cette année, nous recevrons la somme de 44 462 $ qui nous permettra d’embaucher 12 étudiants pour la période estivale. C’est donc environ 40 participants qui vivent avec une déficience intellectuelle légère, à des personnes qui vivent avec un polyhandicap et qui nécessitent un ratio d’un intervenant pour un membre, qui seront actifs socialement cet été. Comme n’importe quel humain, ils ont besoin d’avoir l’opportunité de se réaliser, de socialiser et d’avoir une place à part entière dans leur milieu. Emploi d’été Canada nous permet d’offrir ces belles opportunités à ces personnes. Merci Madame Pauzé d’être notre voix au parlement. », Stéphanie-Claude Leclerc, directrice générale.
Au Service des Loisirs de Saint-Sulpice
« Le camp de jour du Service des Loisirs St-Sulpice est offert aux citoyens de la municipalité depuis la fin des années 1970. Chaque année, sous une thématique globale différente, nous offrons aux enfants de la municipalité un environnement agréable, stimulant et sécuritaire à des coûts comparables à ceux des villes avoisinantes, et ce, même si nous ne comptons qu’une soixantaine d’inscriptions.
La subvention gouvernementale d’un peu plus de 20 000 $ permet de payer près de la moitié des salaires des moniteurs du camp de jour.
Le camp innove et s’adapte aux besoins chaque année. Notons une première dans l’histoire du camp de jour de St-Sulpice en 2017 : une partie de la subvention a servi à l’embauche d’une étudiante en éducation spécialisée attitrée à accompagner deux enfants ayant des besoins particuliers.
L’argent économisé grâce à la subvention gouvernementale permet la réalisation de nombreux projets et activités tels que les camps de jour thématiques (cuisine, sport, danse, camp aspirant-moniteur) ainsi que de belles sorties hebdomadaires. Sans cette subvention, seul un camp de jour régulier existerait et nous n’aurions pas d’autres choix que d’augmenter les frais de garde. » — Léo Chaussé et Jean-Denis Prieur du Service des Loisirs de Saint-Sulpice.
Chez Art Scène Danse
« Grâce au soutien du programme « Emploi d’été Canada », Art Scène Danse, qui est un O.S.B.L. depuis 1995, pourra continuer d’accomplir son mandat de promouvoir la danse, en permettant à des jeunes (majoritairement des filles), de faire de l’exercice et de s’exprimer à travers une discipline artistique.
Cette subvention permettra d’embaucher des étudiants (e)s qui dansent depuis leur plus jeune âge et qui apprécient de pouvoir transmettre aux plus jeunes, leurs connaissances ainsi que la passion de la danse. En participant à cette activité, les jeunes ainsi que les étudiant(e)s embauché(e)s pourront acquérir différentes compétences telles que : développer leur créativité, améliorer leurs habiletés sociales et acquérir une meilleure estime de soi.
L’équipe d’Art Scène Danse tient de tout coeur à remercier Mme Pauzé de nous offrir l’o+-pportunité de poursuivre nos objectifs. » — Martine Langlois, directrice artistique et pédagogique.
À la Coopérative Action Jeunesse L’Assomption
« La mission de la CAJA est de développer les compétences des jeunes pour en faire des modèles positifs et significatifs dans notre communauté. Nous sommes également un tremplin pour l’obtention d’un premier emploi. Le soutien que nous obtenons grâce à cette subvention nous permet d’engager, chaque été, des jeunes âgés de 16 à 25 ans dans notre magasin d’effets scolaires et de bureau, ouvert à la population. Ces jeunes sont formés, supervisés et outillés afin de devenir des employés compétents, des citoyens engagés et des adultes qui feront des choix sains. Un investissement qui a des répercussions directes et positives dans notre communauté. » — Mélanie Gagné, directrice générale.