Repentigny, le 30 août 2018 – « Ils se font rares, les engagements que le gouvernement Trudeau n’a pas rompus dans le dossier Trans Mountain. D’abord, il se décrédibilise en environnement en achetant le pipeline, devenant ainsi promoteur pétrolier. Ensuite, il trahit les Premières Nations en ne les consultant pas adéquatement, comme le reconnaît aujourd’hui la Cour. Finalement, il trahit les Québécois en investissant des milliards de leur argent dans un projet qu’il ne peut aujourd’hui légalement compléter. Trans Mountain révèle le vrai visage de ce gouvernement des belles paroles », a dénoncé Monique Pauzé.

Un fiasco d’une ampleur inimaginable – Monique Pauzé

La porte-parole en matière d’environnement a vivement dénoncé l’implication du gouvernement fédéral dans le projet d’expansion du pipeline Trans Mountain. Ce projet controversé a soulevé l’ire de bon nombre de Premières Nations et de municipalités, qui se sont jointes à un recours judiciaire de la nation Tsleil-Waututh contre le gouvernement fédéral.

Le 30 août, la Cour d’appel a tranché en faveur des plaignants, concluant que le gouvernement n’avait pas suffisamment consulté les Autochtones. La Cour constate également que le processus d’évaluation du projet par l’Office national de l’énergie et ses conclusions « étaient à ce point viciés qu’il n’était pas raisonnable » qu’Ottawa « se fonde sur le rapport de cet organisme » pour donner le feu vert à Trans Mountain.

Les contribuables ont déjà investi 4,5 milliards $ dans le projet, facture qui pourrait atteindre jusqu’à 13,8 milliards pour en assurer la complétion.

Monique Pauzé rappelle qu’elle défendra cet automne en Chambre son projet de loi C-392, qui aurait pu éviter pareille situation.

« C’est un fiasco d’une ampleur inimaginable causé par l’intransigeance d’Ottawa, qui essaie de tout décider à la place des populations locales. Il faut l’obliger à respecter les lois provinciales et les règlements municipaux lorsqu’il intervient sur notre territoire. C’est un minimum de respect et c’est le gros bon sens », a conclu la députée de Repentigny.

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