Ottawa, le 20 février 2022 — Devant les agressions qui ne cessent de se multiplier contre l’Ukraine de la part de la Russie et de ses alliés des républiques autoproclamées du Donbass, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et la députée de Repentigny, Monique Pauzé, demandent au gouvernement du Canada de coordonner avec les alliés occidentaux l’imposition de sanctions immédiates contre la Russie.
« Bien qu’aucun soldat russe n’ait encore posé de nouveau le pied sur le territoire de l’Ukraine, celle-ci fait bel et bien l’objet d’une attaque d’envergure de la part de son puissant voisin russe et de ses alliés du Donbass. Après l’occupation illégale de la Crimée et la fomentation de troubles dans le Donbass, voilà que l’on assiste à des cyberattaques visant à fragiliser les institutions politiques et économiques de l’Ukraine; à un blocus maritime qui nuit aux exportations ukrainiennes, en plus de pressions militaires minant la stabilité économique du pays. Ces actes d’agression ne sauraient être tolérés davantage et requièrent une réaction énergique de la part des alliés de l’Ukraine », déclare le chef du Bloc Québécois.
« Indépendamment des préoccupations et revendications russes, une telle attitude de la part du Kremlin, qui continue d’accentuer la pression en décrétant la mobilisation de ses forces de réserve, est totalement inacceptable. Le gouvernement du Canada ne cesse de répéter que les alliés, qui présentent un front uni, imposeraient des sanctions sévères contre la Russie advenant une nouvelle invasion de l’Ukraine. Or, cette invasion a déjà commencé en Crimée et dans le Donbass, sans compter ces innombrables agressions qui font que l’Ukraine est déjà en état de guerre. Il est donc temps pour les alliés de donner au Kremlin, à titre dissuasif, un avant-goût de ce qu’il lui en coûterait d’envahir à nouveau le territoire ukrainien », d’ajouter Mme Pauzé.
Le tout, précisent Yves-François Blanchet et Monique Pauzé, doit se mettre en branle rapidement et de façon coordonnée, afin de maximiser l’impact de ces sanctions sur la Russie et, principalement, sur les oligarques qui soutiennent la politique belliqueuse de Vladimir Poutine.