Ottawa, le 14 février 2024 – La porte-parole en matière d’Environnement, Monique Pauzé, le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Relations avec les autochtones, Sébastien Lemire et le porte-parole en matière de Ressources naturelles, Mario Simard, ont tenu un point de presse aujourd’hui avec les représentants de la nation Kebaowek pour dénoncer l’appui du gouvernement fédéral au projet de dépotoir de déchets nucléaires Chalk River.
« Imaginez : une immense fosse de déchets radioactifs d’un million de mètres cubes, à moins d’un kilomètre d’un affluent du fleuve Saint-Laurent. Ce n’est pas seulement une très mauvaise option sur le plan environnemental : c’est un désastre annoncé. Une possible contamination radioactive de la rivière des Outaouais serait dévastatrice et pourrait avoir des conséquences pour l’ensemble du Québec. Le Bloc Québécois appuie sans équivoque la contestation judiciaire lancée par la nation Kebaowek face à cette décision du gouvernement fédéral », déplore Monique Pauzé.
Le Bloc Québécois s’est opposé dès le départ à ce projet, notamment en déposant un mémoire à la Commission. Malheureusement, en dépit d’un consensus très fort de gens fermement opposés à ce projet, dont les Premières Nations ainsi que les villes de Gatineau et de Montréal, le gouvernement fédéral persiste à approuver ce projet.
« Nous sommes aux côtés de la nation Kebaowek ainsi que de l’ensemble des Québécois pour dénoncer ce projet de dépotoir nucléaire dont les conséquences écologiques et environnementales seraient dévastatrices. Sachant l’ampleur des répercussions possibles et leur durée dans le temps, il est impensable de mettre en jeu la santé de notre fleuve et celle de millions de gens. C’est jouer à la roulette russe environnementale en menaçant les générations présentes et à venir. Le gouvernement fédéral doit immédiatement annuler son approbation à ce projet », de conclure Monique Pauzé.