Ottawa, le 22 février 2023 – Alors que les interceptions au chemin Roxham fracassent de nouveaux records et que le premier ministre Trudeau affirme vouloir à son tour la fermeture du chemin, la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, affirme qu’il existe une solution efficace et rapide permettant la fermeture de Roxham. Il s’agirait de suspendre l’entente sur les tiers pays sûrs, le temps d’une renégociation. Elle réclame de surcroît une compensation pour l’ensemble des services offerts aux demandeurs d’asile ainsi qu’une redistribution équitable de ces demandeurs à la grandeur du Canada.
« C’est une situation qui est intenable et inhumaine. La capacité d’accueil du Québec est largement dépassée, tant pour les organismes communautaires qui sont à bout de ressources, que pour les services offerts par l’État. En ce qui a trait au manque de logement, la situation est insoutenable et c’est le Québec qui essuie le gros de la facture. Reste que les victimes de Roxham, ce sont les demandeurs d’asile, à qui il est de plus en plus difficile d’assurer un accueil digne et sécuritaire. Ça n’a aucun sens et il faut y remédier rapidement. Pour ce faire, nous croyons qu’il existe une solution efficace et rapide qui réside en la suspension de l’entente sur les tiers pays sûrs », avise Monique Pauzé.
Le Bloc Québécois demande :
- La fermeture du chemin Roxham, par le biais de la suspension immédiate de l’entente sur les tiers pays sûrs, afin d’imposer une renégociation de l’entente;
- Que le Québec soit compensé rapidement au moyen d’une entente couvrant les coûts liés à l’éducation, l’aide sociale et l’ensemble des services offerts aux demandeurs d’asile;
- Une redistribution immédiate et équitable des demandeurs à la grandeur du Canada, afin de soulager le Québec qui reçoit le plus clair de ces arrivées, de sorte que les autres provinces puissent participer à l’effort d’accueil.
« Au Québec, on a du cœur, on est une société généreuse et accueillante envers les demandeurs d’asile à qui nous fournissons un ensemble de services, dont en matière d’éducation, de services de garde et de services sociaux. La situation qui a cours au chemin Roxham génère un afflux de demandeurs qui va bien au-delà de la capacité d’accueil du Québec et de sa capacité financière à offrir les services requis. Le gouvernement Trudeau doit agir pour enfin fermer le chemin Roxham, dédommager le Québec pour l’ensemble des conséquences qui découlent du non-règlement de l’entente avec les États-Unis sur les tiers pays sûrs et assurer la redistribution juste des demandeurs d’asile sur l’ensemble du territoire. Le Québec n’a pas à payer pour l’inertie de Justin Trudeau », conclut Monique Pauzé.