Repentigny, le 23 avril 2018 – Près de 175 personnes ont répondu présentes au déjeuner-conférence sur l’environnement de la députée fédérale de Repentigny et porte-parole en environnement pour le Groupe parlementaire québécois, Monique Pauzé  dans le cadre du Jour de la Terre.

Après avoir abordé les gestes individuels que la population peut poser dans leur quotidien la semaine précédente lors du tout premier Festival de l’environnement de Lanaudière, Mme Pauzé s’est attaquée à des problématiques d’ordre plus planétaires à Repentigny.

Multiplication et intensification des catastrophes naturelles, pollution et impact sur la santé, réduction de la biodiversité, hausse des émissions de gaz à effet de serre, mesures mises en place par nos gouvernements et ce qui est ressorti de la 23e Conférence des Parties (COP23) de Bonn sont autant de sujets qui ont abordés au cours de l’événement.

Au sujet des politiques environnementales canadiennes, Mme Pauzé n’a pu que s’indigner et dénoncer les nombreuses contradictions qui existent entre les discours du fédéral et la réalité : « Le gouvernement Trudeau se dit pour l’environnement, mais malgré cela il n’envisage pas du tout de fermer le secteur pétrolier, pourtant si on regarde les chiffres du ministère, on voit bien que ce secteur compte pour 26 % des émissions des gaz à effet de serre (GES) du Canada. Depuis 1990, les émissions de l’exploitation de pétrole et de gaz ont augmenté de 76 %. Les émissions de GES provenant de l’extraction des sables bitumineux ont quant à elles plus que quadruplé. Ça n’a aucun sens. »

Si on apprenait dans la prestigieuse revue The Lancet que la pollution est responsable de 16 % des décès dans le monde et qu’elle a causé le décès prématuré de neuf millions de personnes, cette situation n’épargne personne,  a signifié Monique Pauzé. « Au Canada, l’Association médicale estime que la pollution de l’air est, à elle seule, responsable de 21 000 décès prématurés par an, 92 000 visites aux urgences et 620 000 consultations médicales, la pollution nous coûte cher à tous! Pendant que les impôts des  Québécoises et des Québécois servent à financer les pétrolières de l’Ouest, nous perdons à bien des niveaux. »

Elle a aussi tenu à réaffirmer qu’un Québec indépendant pourrait décider d’investir dans des énergies propres, ce que plusieurs économistes qualifient comme une des plus grandes occasions économiques de notre temps, le marché mondial des innovations propres est en croissance rapide et devrait déjà atteindre une valeur de 2500 milliards dans quatre ans.