Repentigny, le 30 octobre 2020 – Depuis le début de la pandémie, les aînés sont parmi les plus durement touchés. Le gouvernement doit soutenir ceux qui ont bâti notre pays, notamment en augmentant de 110 $ par mois la pension de sécurité de vieillesse pour les 65 ans et plus.
« Nos aînés sont fragiles en ce moment, que ce soit en matière de santé, de pouvoir d’achat ou encore d’isolement, précise Monique Pauzé, députée fédérale de Repentigny. Depuis le début de la pandémie, ils n’ont reçu qu’un seul chèque de 300 $ alors que ceux qui bénéficient du supplément de revenu garanti ont, quant à eux, eu droit à 500 $. Le gouvernement doit augmenter immédiatement et durablement le pouvoir d’achat des aînés. J’espère sincèrement que le gouvernement Trudeau agira aujourd’hui, lors de la mise à jour économique afin de mettre un terme à cette injustice. »
Les aînés ont aussi lourdement souffert du manque de ressources et de personnel dans les hôpitaux et CHSLD. « La crise sanitaire a amplifié des lacunes existantes dans un réseau de la santé sous-financé par le fédéral dont l’apport s’est aminci au fil des ans. Notre population vieillit et les besoins en santé augmentent. Le fédéral doit immédiatement donner suite aux demandes du Québec et des provinces et augmenter les transferts en santé », insiste Mme Pauzé.
Pour soutenir plus efficacement les aînés, le Bloc Québécois propose également de :
- Rendre le crédit d’impôt pour proche aidant en partie remboursable;
- Mettre en place un crédit d’impôt pour la construction et l’adaptation de logements inter/multigénérationnels afin que les aînés puissent rester chez eux;
- Octroyer automatiquement plutôt que sur présentation de reçus le crédit d’impôt pour soins à domicile, comme le fait Québec.