Monique Pauzé marche pour le climat

Plusieurs ont répondu présents le samedi 8 septembre à l’appel d’un internaute incitant à la population à être nombreuse à la marche pour le climat suite à la démission du ministre français de l’Écologie, Nicolas Hulot. À Montréal, ils étaient plus de 300 personnes à marcher pour la protection de l’environnement, dont la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé.

« Les gouvernements doivent arrêter de voir l’exploitation pétrolière comme un levier économique et constater ses effets néfastes sur notre environnement et la planète tout entière. » – Monique Pauzé

« Le climat de la Terre s’approche du point de rupture et un basculement pourrait intervenir d’ici quelques décennies seulement, a expliqué Monique Pauzé. Au début août, plusieurs scientifiques publiaient un article dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Selon eux, la pollution due aux énergies fossiles risque de pousser la planète dans un état d’étuve, plusieurs endroits de la planète deviendraient inhabitables. Cette étude affirmant qu’il y a urgence d’agir est loin d’être la seule, mais plusieurs de nos décideurs choisissent trop souvent de fermer les yeux sur ce genre d’étude. »

Des chercheurs de l’université de Copenhague, de l’Université nationale australienne et de l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique en Allemagne affirment que si les calottes polaires continuent de fondre, les forêts d’être décimées et les émissions de gaz à effet d’augmenter chaque année, la Terre va franchir un point de non-retour.

De plus, la fonte des glaces de l’Antarctique Est et Ouest ainsi que celles du Groenland conduirait à une hausse du niveau de la mer de 25 mètres. Ce phénomène entraînerait la disparition des régions côtières, dont plusieurs mégapoles où habitent des centaines de millions de personnes.

« Aujourd’hui, je suis venue manifester, car nous devons repenser notre économie. Il est nécessaire de changer immédiatement notre mode de vie, car réduire les émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas », a conclu Mme Pauzé.

Afin d’éviter la catastrophe, les chercheurs préconisent une meilleure gestion des sols, des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, la protection des terres et des côtes, le développement de techniques de capture du CO2, arrêter la déforestation et planter plus d’arbres.