Mission au Japon: rencontre avec la Délégation générale du Québec

MISSION AU JAPON. Heureuse de représenter le Bloc Québécois lors des rencontres ministérielles en préparation du G7 sur le travail et l’emploi. Ma première journée à Tokyo était, bien évidemment, la découverte que je faisais d’une ville complexe où le transport en commun prend beaucoup de place. Malgré cela, comme chez nous, l’automobile occupe une trop grande place et donc dans cette ville de plus de 14 millions de personnes, avec la région métropolitaine c’est plus de 35 millions, le trafic est bien présent.
J’ai passé une partie de la journée en compagnie de mon collègue Yves Perron Bloc Québécois et la Délégation générale du Québec qui fête ses 50 ans de présence au Japon. Ils sont la plus grande délégation venant d’une province et la seule délégation générale en Asie. Quelle belle visibilité pour le Québec. Leur principale mission est d’attirer des investissements et de favoriser les échanges économiques entre le Québec et le Japon.
Ils font la promotion de notre territoire, de sa langue française, ce qui est apprécié des Japonais. J’ai d’ailleurs appris que l’étude du français est offerte dans toutes les universités japonaises. Dire qu’il y a des gens chez nous qui disent que le français ne rayonne pas!
Puis, rencontre super intéressante avec M. Dominic Robert, un scientifique québécois basé à Rimouski passe une année sabbatique à Tokyo. Quelle chance pour moi. Nous avons échangé sur les liens qui devraient exister entre les scientifiques et les politiciens. Si les politiciens s’intéressaient davantage à la science, ils voteraient sans doute des lois en lien avec les découvertes et notre avenir.
Le Japon et le Québec ont beaucoup en commun: contrastes entre les zones maritimes du sud et du nord. Les eaux des océans se réchauffent et donc les zones de distribution des poissons changent. C’est ainsi qu’au Québec, il n’y a presque plus de crevettes nordiques, leur habitat a rétréci et bientôt elles ne seront présentes que sur les côtes du Labrador. Pour le Japon, un problème semblable existe avec les crabes.
M. Robert étudie comment le climat influence la dynamique des poissons. Le Québec aurait beaucoup à apprendre de l’aquaculture que le Japon a développé depuis fort longtemps.