C’est avec beaucoup d’enthousiasme que la députée sortante de Repentigny, Monique Pauzé, représentait le Bloc Québécois au débat sur la santé et l’environnement organisé par Action cancer du sein Québec (ACSQ) à la Maison Parent-Roback. Seul le Parti conservateur manquait à l’appel malgré les demandes répétées de l’ACSQ qui avait convié les membres de 18 organismes féminins à l’événement.
Parmi les enjeux importants discutés lors de ce débat, la défense du droit des femmes à l’avortement. Sur ce point, il faut savoir que le Québec est à l’avant-garde et que les Québécoises ne veulent pas perdre leurs acquis. Dans cette optique, il ne faut pas fermer les yeux sur la période de 2006 à 2015 qui fut marquée par de très nombreux projets de loi et résolutions de toutes sortes présentés par des députés du Parti conservateur pour recriminaliser l’avortement.
« 30 ans après la légalisation de l’avortement au Canada, interrompre une grossesse n’est pas un droit facilement accessible dans plusieurs régions du Canada. À ce chapitre, même si le Québec fait bonne figure comptant la moitié de toutes les cliniques où l’on pratique des avortements au Canada, l’accès demeure difficile dans certaines régions. Comme quoi, il y a toujours place à l’amélioration », a tenu à préciser Monique Pauzé.
Parmi les autres sujets abordés, les changements climatiques, le rapport final sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, la réforme de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, le besoin de réformer le programme d’assurance-emploi, en particulier les prestations de congé de maladie, les plastiques, les expositions toxiques en milieu de travail ainsi que l’accès à des médicaments d’ordonnance abordables pour toutes et tous.