Alors qu’une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes, il était important de comprendre le véritable coût de nos actions. La crise climatique et la pénurie d’aliments dans certaines régions du monde sont intrinsèquement liées. Saviez-vous, les pays du G20 sont responsables de 80% de la pollution et que nous jetons 40% des aliments qu’on produit?
Nous vivons dans un monde de surconsommation qui est en train de tuer notre planète et soyons honnête, plusieurs multinationales vont à l’étranger piller les ressources naturelles de pays moins industrialisés. On a pris leur eau, leurs arbres et ensuite, ils viennent cogner à nos portes nous demandant de les accueillir à titre de réfugiés. À cet effet, la Banque mondiale prévoit que la crise climatique forcera plus de 200 millions de personnes à quitter leur région ou leur pays d’ici 2050.
Il est temps de mettre de l’argent sur la table pour les aider, mais que faisons-nous? Nous ne changeons pas nos habitudes de vie et bien que les jeunes soient plus sensibles à la cause environnementale, ils sont inondés par des influenceurs qui veulent les inciter à acheter tel ou tel produit. Nous vivons dans un monde d’abondance et de surconsommation.
Plusieurs pensent que la technologie va tout résoudre, mais au contraire on va seulement produire plus et gaspiller davantage. Un peu d’introspection serait de mise. Il faut repenser notre modèle de croissance infinie, car les ressources, elles, ne le sont pas. Nous vivons à crédit depuis trop longtemps. Il faut faire preuve de solidarité envers les pays qui sont touchés par la crise climatique et la crise alimentaire. Nous avons une dette envers eux.
Sur les 25 pays les plus touchés par les changements climatiques, 60% sont en conflit et aucune aide ne leur a été octroyée. Plusieurs des conflits armés, ce sont des guerres de l’eau, de l’alimentation, de l’énergie. C’est révoltant.
Il faut à tout prix quantifier le coût véritable de notre prospérité. Il faut agir maintenant sur plusieurs fronts. Nous devons à tout prix protéger les forêts, qui diminuent les GES et améliorent l’agriculture. Le Bloc Québécois a un excellent plan à cet effet. Tout est lié!