Juliette et Max nous sensibilisent au diabète de type 1

La députée Monique Pauzé rencontrait aujourd’hui une jeune fille de sa circonscription, Juliette ainsi que le jeune Max, venus la sensibiliser à une maladie souvent mal comprise dans la population, le diabète de type 1.

Cette maladie potentiellement mortelle afflige près de 300 000 personnes au Canada. Ce type de diabète apparaît le plus souvent pendant l’enfance, à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, mais rarement chez les personnes plus âgées. Cette maladie,  autrefois connu sous le nom de diabète insulinodépendant ou diabète juvénile, peut survenir subitement et touche environ 10 % des personnes diabétiques.

Le diabète de type 1 se caractérise par l’absence totale de production d’insuline. La personne qui en souffre dépend donc d’injections quotidiennes d’insuline ou d’une pompe à insuline pour assurer sa survie.

« Juliette et Max sont d’excellents ambassadeurs, a fait savoir Monique Pauzé. Juliette m’a clairement exposé le quotidien des personnes dans sa situation qui doivent gérer leurs taux de glycémie minutieusement, ce qui exige des injections pour le reste de leur vie sans quoi de graves complications pourraient survenir. On parle ici d’insuffisance rénale, cécité, lésions aux nerfs, amputation, crise cardiaque et accident vasculaire cérébral.»

Les chercheurs n’ont encore aucune idée du facteur déclencheur de ce type de diabète, donc c’est très difficile pour eux de trouver un traitement définitif ou une intervention qui mènerait à une guérison complète.

« Juliette me disait que ce qui était le plus difficile, c’est la charge mentale qu’elle doit gérer tout le temps, a expliqué la députée bloquiste visiblement émue. Il faut qu’elle pense constamment à vérifier son taux de glycémie, se faire ses injections.  Dans son cas,  cela représente 1460 injections par année.  Une journée sans insuline, me disait-elle et ça peut-être la mort. »

« Juliette a été diagnostiquée à 11 ans.  Elle en a maintenant 14 ans. C’est une jeune fille très courageuse et disciplinée. Elle et Max méritent toute notre admiration », a conclu Monique Pauzé.