Pour une troisième année consécutive, la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé, tient à souligner le travail remarquable du Service Bénévole Comté L’Assomption qui s’implique pour la réussite scolaire des enfants du primaire par le biais de son programme d’aide aux effets scolaires.
Ce programme, né en 2002 d’une réflexion sur la pauvreté et la problématique du décrochage scolaire, offre aux enfants moins favorisés de la MRC de L’Assomption, les outils de base, nécessaires et essentiels, à leur réussite scolaire afin qu’ils puissent débuter leur aventure scolaire dans la dignité.
« Il est déplorable qu’au fil des ans, la tâche des membres du Service Bénévole Comté L’Assomption devienne de plus en plus ardue. Ils doivent sans cesse trouver de nouvelles sources de financement afin de pouvoir assurer la pérennité de leur programme. Nous avons beau dire que l’école est gratuite, mais dans les faits la rentrée scolaire représente un fardeau financier pour beaucoup de familles », a dénoncé Mme Pauzé.
Depuis 2015, les besoins sont grandissants dans la circonscription de Repentigny. Les bénévoles remettent maintenant entre 450 et 500 sacs d’école par année comparativement à 150 lorsque le programme a été mis en branle. Dans cette optique, l’importance d’avoir un État fort au service de l’éducation publique est plus importante que jamais.
À titre d’ex-enseignante et ancienne présidente du syndicat de Champlain, la députée Pauzé est très préoccupée par les nombreuses problématiques qui affectent actuellement le système d’éducation au Québec. Celle qui a assumé la formation des délégués sur la nouvelle Loi sur l’Instruction publique et qui avait également comme mandat de sensibiliser les membres du syndicat sur le néolibéralisme et ses impacts sur l’éducation affirme que le Parti Québécois décrit très bien l’état actuel des choses.
L’éducation est la pierre angulaire de notre société. Le Québec a fait le choix de l’éducation publique afin de favoriser l’égalité des chances.
« On a assez dit et répété, au Québec, que l’éducation doit être la priorité nationale. Pourtant, la vague de désaffection des enseignantes et des enseignants met en évidence le manque de responsabilité de l’État quant à sa priorité nationale. Alors qu’il faudrait revaloriser les professions du secteur de l’enseignement, définir une politique de développement professionnel avec elles et rappeler combien elles sont précieuses et nécessaires pour l’avenir du Québec, nos enseignantes et nos enseignants sont surchargés, les champignons envahissent nos écoles, les bâtiments se détériorent et les élèves avec des besoins particuliers n’ont pas le soutien nécessaire. La réalité, c’est que l’école privée devient de plus en plus attrayante et que cela exacerbe les difficultés de l’école publique en la privant, notamment, de la mixité sociale dont elle a besoin pour se renouveler.
« Car une école publique où des jeunes de tous les milieux se côtoient est le phare de la lutte contre les inégalités. L’école publique doit être plus juste, mieux financée, accessible et au cœur de sa communauté. Pour passer de la parole aux actes, le Québec a besoin d’un gouvernement qui réglera le problème de ségrégation scolaire et qui proposera une révision du financement de l’école privée et allouera les ressources nécessaires à l’édification d’écoles publiques attrayantes et au soutien des élèves à besoins particuliers.
« Le Québec a besoin d’un gouvernement qui protégera les budgets de l’éducation, de la famille et de la jeunesse, même en temps de ralentissement économique ou de restrictions budgétaires. En procédant ainsi, un gouvernement du Parti Québécois témoignera de la réelle importance qu’il accorde à l’éducation, outil fondamental de la construction du visage culturel et linguistique du Québec, devant être accessible à tous, sans exception. Un vaste chantier de rénovation et de construction d’écoles est également au cœur de notre engagement pour l’éducation publique. »