De très bons échanges avec les citoyennes et les citoyens de Saint-Sulpice lors du déjeuner des Chevaliers de Colomb de la municipalité.Malgré l’atmosphère festive de l’événement, j’ai été particulièrement interpellée par la situation d’un ancien combattant qui en avait long à dire sur la façon dont il est traité par le gouvernement canadien après avoir été en contact avec l’agent orange lorsqu’il était en service à la base des Forces canadiennes (BFC) de Gagetown en 1966 et 1967. À cette époque, l’agent orange, l’agent pourpre et d’autres herbicides non homologués ont été testés par l’armée américaine avec la permission du Canada. L’homme qui souffre maintenant de diabète, de surdité et qui a dû subir quatre pontages a eu droit à des paiements forfaitaires exempts d’impôt de 20 000 $ en guise de réparation de la part du Canada. Selon sa femme, c’est très peu pour couvrir un geste inhumain approuvé par le Canada contre ses propres soldats qui vivent maintenant avec des problèmes de santé incurables.