La porte-parole du Bloc Québécois, Monique Pauzé, a toujours vanté le rôles des gouvernements de proximité dans la lutte aux changements climatiques et la COP15 sur la protection de la biodiversité vient lui donner raison une fois de plus. « Les villes sont les administrations publiques les plus près des citoyens et c’est la raison pour laquelle elles sont au cœur de la lutte aux changements climatiques. Elles doivent fournir de l’eau potable, recueillir les ordures, le compost et la récupération, s’inquiéter de la santé de leur communauté en lien avec l’épandage de pesticides, etc. », insiste Mme Pauzé.
D’ailleurs à cette COP15 sur la biodiversité, elles ont été très actives, s’engageant, avec 47 autres villes, à poser 15 gestes pour la biodiversité. Par exemple, elles vont prendre des actions pour conserver et augmenter les espaces verts, contrôler les espèces envahissantes, éliminer les déchets plastiques, etc.
Au moment d’écrire ces lignes, il n’y a pas encore d’entente sur un texte commun. Mais déjà cet engagement des municipalités, comme Montréal, Londres, Paris, Barcelone, Copenhague, Dakar, Toronto et plusieurs autres démontrent que c’est à l’échelle locale que la protection de la nature est la plus importante. « Grâce à la détermination des villes, il y a de l’espoir pour la planète », conclut Monique Pauzé.