COP 25: Le journal de bord de Monique

#COP25 Grosse 3e journée à la COP 25 où après plusieurs ateliers et une séance de travail, le Québec s’est vu récompensé pour son marché du carbone avec la Californie. Ce marché, qui est le seul au monde dont la conception, le développement et l’exploitation relèvent exclusivement de gouvernements infranationaux situés dans des pays distincts, est malheureusement contesté par le gouvernement Trump.

Déjà en 2012, Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois alors ministre de l’Environnement, travaillait à la mise en place de cette bourse, car il estimait qu’il s’agissait de l’enjeu le plus important de son ministère, d’un enjeu crucial qui permettrait de positionner le Québec à l’échelle internationale dans cette économie du réchauffement climatique. Il souhaitait que le Québec devienne la référence pour les pays émergents en quête d’expertise et ses efforts ont été récompensés à la COP 25 aujourd’hui.

Inutile de dire que les enjeux des négociations de la COP25 tournent beaucoup autour du fait de mettre un prix sur le carbone. Il y a à Madrid, de nombreux ateliers pour mieux comprendre la taxe sur le carbone et les marchés d’échanges. Ce qui est certain, c’est qu’ici tous s’entendent pour dire que cette façon de faire est un moyen significatif à long terme qui doit faire partie des politiques et des stratégies de lutte aux changements climatiques.