Chaque année, la députée fédérale de Repentigny, Monique Pauzé se fait un de voir de participer au souper spaghetti du RANCA, un organisme qui outille les aidants naturels afin que ceux et celles qui aident un proche ne s’épuisent pas ou ne s’isolent pas.
Selon le Regroupement des aidants naturels du Québec, « le niveau d’épuisement chez les proches aidants est très important : 64% des proches aidants ont diminué leurs activités sociales ou de détente, presque 50% ont réduit leur temps avec leur propre conjoint et 34,5% ont changé, annulé leurs vacances ou arrêté d’en prendre (Institut de la Statistique du Québec).
« Au Québec, il n’existe malheureusement pas de statistiques fiables sur le niveau de stress, dépression, détresse psychologique, et autres problèmes de santé mentale et physique lié au rôle de proches aidants, et ce pour tous les proches aidants, nonobstant la situation de la personne aidée. »
Des chiffres inquiétants sur l’épuisement et l’appauvrissement des proches aidants :
· Être proche aidant réduirait de 4 à 8 ans la durée de vie, à cause de l’impact sur le corps du stress vécu dans les proches aidants. (Glaser 2007)
· Au Canada, les proches aidants dépensent en moyenne 7600$ par année pour leur personne aidée, peu importe leur niveau de revenu initial. 20% des proches aidants vivent de l’insécurité financière (Fast, 2015).
· Seulement 3,2% des proches aidants ont obtenu un crédit d’impôt en 2017, pour un montant moyen de 559$ (Conseil du Statut de la Femme, 2018). Les crédits d’impôt ne sont bénéfiques qu’aux Québécois les mieux nantis. De plus, leurs critères d’admissibilité sont restrictifs, et incohérents avec les situations : de nombreux proches aidants ne peuvent les obtenir.